Pour la quinzaine
 du 01 au 14  Mars 2010

Voici
les
"Mots de Tête"
n°24
Trois mots, une vérité

CONSIGNE
Utilisez les trois mots proposés dans une phrase 
pour en tirer une vérité générale. 
( les verbes peuvent se conjuguer.) 

Vous trouverez deux écrits pour chaque thème : le deuxième étant la continuité du premier avec toujours les 3 mots à placer et répondant davantage à l’exercice demandé : 3 mots 1 vérité !

I/ HIVER     EMOTION      INVITER

Ton absence glace mon cœur , qui pourtant t’invitait à rejoindre mon hiver. A mon amour tu es resté sourd, l’été sera  aussi amer : mon cœur je jetterai donc, comme une bouteille,  à la mer, mon émotion naviguera et peut-être, même, se perdra, vague à l’âme, vague à l’homme, je divague ...je suis une ombre, ombre de moi-même à travers toi je sombre…

ð L’hiver invite les cœurs à se vider de leurs émotions

II/ AMOUR      MOUCHE       REGARDER

En secret elle te regardait et faisait semblant de  prendre la mouche, quand, à ses yeux tu répondais par une déclaration peu farouche.  D’amour platonique tu ne voulais, se regarder ne te contentais : la belle tu souhaitais séduire.. ô Don Juan tu étais le pire .. des voyous .. qu’il ait été donné de rencontrer !

ð    Ne prends pas ainsi la mouche quand je regarde tes seins si bien faits, car l’amour n’est pas que des mots : des caresses et le toucher sont importants aussi, ma mie : permets donc que je les touche. (oh !)

III/ SORTIR    CAFE    PHOTO

La mine réjouit il contemplait le magazine avec en pleine page sa bien aimée. Il adorait sortir ainsi, par temps ensoleillé, et s’adonner à son métier de photographe, surtout lorsqu’il s’agissait  de saisir le regard de sa belle, l’immortaliser dans son objectif, en un clic, photo éternelle, qu’il développait en touillant son indispensable café, instant fugace, aussi vite vide que pleine cette tasse, contrairement aux tracas du quotidien : s’ils pouvaient s’envoler comme ce café s’avaler !!

ð Le photographe développe sa photo comme le film de sa vie : elle est unique, rapidement prise, comme son café du matin, mais éternelle, une fois sortie, développée, jusqu’à sa destruction.

IV/ VICTOIRE   FINIR   UNION

Victoire, tel était son prénom, cherchait comment en finir : se coucher sous un train, prendre quelques cachets, se noyer, se mettre un balle dans la tête …. Mais en finir sans crier victoire ! non . L’union qu’elle aurait avec la mort serait plus forte qu’avec la vie qui l’avait si souvent anéantie, tant de chemins parcourus pour se rendre compte qu’ils n’étaient que des impasses ! Mais victoire se ressaisit … la mort attendrait bien et cria victoire à la vie dont elle décidait qu’elle se ferait une amie.
 

ð Ceux qui souhaitent en finir ne doivent crier victoire en pensant à un aboutissement, le néant, l’agréable sensation de ne plus avoir de poids sur les épaules, car la mort n’est qu’une transition, un passage, un point de non retour peut-être mais rien ne nous l’assure alors que l’union de l’âme et du corps dans cette  vie ne peut être contesté : c’est un fait avéré.