Le Café Thé - jeu n° 8

(celui-ci est passé un autre actuellement  : participations jusqu'au 15 novembre

 ICI )

1/ Extrait "Le Petit Prince et le renard"

 

"Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :

- S'il te plait... apprivoise-moi ! dit-il.

- Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps.
J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.

- On ne connait que les choses que l'on apprivoise, dit le renard.
Les hommes n'ont plus le temps de rien connaïtre.
Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands.
Mais comme il n'existe point de marchands d'amis,
les hommes n'ont plus d'amis.
Si tu veux un ami, apprivoise-moi !"

 

 

2/ Mon texte 

 

Qui cherche un ami

Doit prendre son temps

Certains croient en avoir

Et même beaucoup ! Pourtant…

Ils sont riches, populaires,

Et les poches pleine de sous

Ils pensent savoir plaire

Mais un jour voient plus clair …

 Lorsque les poches vides

Ils se retrouvent alors …

La misère fait le vide

Triste semble le décor…

De leur nouvelle vie

…

Il (le décor) est pourtant plus riche

Car dépourvu d’argent

Le tableau de leur vie

N’est plus pâle copie …

Mais réel et joyeux

Une nouvelle porte

S’est ouverte à eux

celle de l’Amitié

la vraie, qui réconforte.

 

 

 

 

 

 

 

L’âme vagabonde,

Armée juste d’un sac,

Roule ma voiture
Oublions la civilisation
Uniquement toi et moi
Touchons cet horizon
Ensemble, vers l’infini… aujourd’hui, partons.

 

 

LETTRE A MON GRAND-PERE

 

Je me souviens dans ma jeunesse
Quand nous allions à la pêche
Au port d’Antibes, oui j’étais fier
D’être à tes côtés, grand-père.

Et quand tu m’appris à nager
Je t’ai sans nul doute écouté
Ton âge te conférait la sagesse
Mon âge était aux prouesses

Te souviens-tu à la piscine,
Ce jour où j’avais décidé
De plonger les deux mains liées
M’ouvrant le front, pauvre imbécile !

Toutes ces sorties faites avec vous
Toi et mamie, restent gravées
En mon cœur, en un coin secret,
A l’abri, moments rien qu’à nous.

Aujourd’hui la vie continue
Mes lettres pour vous restent nues
Le chemin de votre cœur est loin
Mais un jour…….je l’aurai rejoint !

  

 

Je dédie ce poème écrit il y a déjà presque10 ans

 à la communauté d'Arlette 

pour son défi n° 22

 

Attention sauve qui peut !!

 

voici deux poèmes écrits lorsque j'avais 9/10 ans :

je les mets ici à l'approche d'halloween.

 

 

1/ TERREUR DE LA NUIT

 

La nuit est sombre
On entend des bruits
Des bruits de pas
De pas dans l'ombre
De pas dans l'ombre de la nuit

Les volets claquent sur la fenêtre
Et l'on entend les chauves-souris
Les chauves souris de la grotte secrète
La grotte secrète de la nuit



2/ LA SORCIERE

 

 

Je suis la sorcière

 Je vis en enfer

Je suis un fantôme

qui rôde et qui sonne

Je suis une chauve-souris

qui vole et qui crie

Je suis magique

Et maléfique

Je suis le monde

Qui gronde !

PAQUERETTE

ET MARGUERITE  

 

CHEZ PRINPRENELLE AUJOURD'HUI

 

**********

MARGUERITE A FLEUR DE COEUR 

 

Qui n’a effeuillé la marguerite

Lentement « dépoilée » elle s’ « effrite »

S’abandonne

…

Marguerite n’est point nonne

Elle l’aime « un peu, beaucoup, passionnément…

Marguerite prend soin de ses amants

Chacun un bout d’elle recevra

Aucun d’eux elle ne décevra….

 

Oui mais marguerite

Une fois dénudée

Ne peut à nouveau

S’habiller

Adieu

Robe de chez Dior

Habits de fête

Marguerite

Est toute défaite

Et s’en va se cacher

Sous une feuille alanguie

Et s’endort

Rêvant que ses pétales

Ne sont qu’évanouis..

Et reviendront

Avec l’aurore…

 

C   A   C   (40 ???? ) T  U  S  

 

 

 

Curiosité aidant, je t’ai touché :

Amère fut ma découverte

Car cactus point doux tu n’étais !

Tel le hérisson tu te protégeais

Un piquant sur moi tu as laissé

Seuls des yeux je te regarde à présent…

 

Et malgré cette mésaventure

Je t’aime, tu me plais ..

Comme le chardon ton confrère

Par vous deux je suis fascinée.

 

A ma petite Flavie …. Qui dernièrement … en a fait … l’amère découverte … « ouille ouille ouille ça ne chatouille…ni ne gratouille…. »

  pour les dimanche fleuris de prinprenelle

 

 

Le 19 est le dernier jour pour me donner vos liens

 si vous souhaitez participer au sondage qui aura lieu le 26 septembre (à cheval une journée 25/26).

 

Voici ma participation (que je ne mettrai pas dans les liens de sondage).

 

♠ ♠ ♠ ♠ ♠ ♠ ♠ ♠ ♠ ♠ ♠

 

 50>30>20>10>9>8>7>6>5>4>3>2>1>0 ... vous approuvez ?

Etat > Citoyens (dicte les règles) ... vous approuvez ?

Homme > Femme ...... vous approuvez ?

Homme blanc > Hommes de couleurs .... vous approuvez ?

Adulte > Enfant ... vous approuvez ?

Intelligence > Bêtise ... vous approuvez ?

etc........................etc........................

 

♠ ♠ ♠ ♠ ♠ ♠ ♠ ♠ ♠ ♠ ♠

 

 

 

La domination a plusieurs visages

Elle se trouve à tous niveaux

Difficile de ne point la voir

Un jour le père face à son enfant

D’une fessée, le corrigeant,

Le lendemain le mari,

Alcoolisé, qui se laisse aller

Sur sa gentille femme à portée … (de main .. )

 

En politique c’est le jeu

De celui qui proposera

Ce que le citoyen attend

Citoyen qui devient le jouet

De ces guignols  incompétents

Dont les promesses ne sont que vent ..

 

La vie au travail n’est pas mieux

Que le patron, du chômage profite,

Pour demander toujours plus

A l’employé,  se sentant  forcé d’obtempérer,

Ou le travailleur à son compte,

Qui ne peut toujours faire face

Aux maintes charges qui l’assaillent

Le retraité et sa petite pension,

L’étudiant sans bourse,

Tous dominés par l’administration

Et ses calculs …..

enfin …passons ..

 

Car de tous temps

Elle a existé

Les guerres de religion,

L’homme blanc qui s’est cru longtemps supérieur,

 

http://i41.tinypic.com/315ha0w.jpg

Et  beaucoup , malheureusement, le croient toujours,

Il voudrait aujourd’hui dominer l’univers !!

S’appropriant la lune …

S’autoproclamant gourou de secte, empereur, dictateur..

Alors qu’il n’est qu’insecte …

En ce monde qu’il ne respecte …

…….

La domination est partout

Homme et femme se font loups

 

Je ne parle pas encore de « grand corps malade » et de la domination … du corps sur l’esprit …

Ou de la maladie contre laquelle le malade lutte …. Un jour dominé par elle , le lendemain vaillant, combattant, tel le pompier face au feu.

…..

Pour résumer en deux mots

Ceci je dirai pour conclure :

 

La domination est un poison

La soumission un abandon

Rétorquer, tenté de dominer

Un être, une situation ...

Un cercle vicieux alors né ...

Consternés, nous le subissons.

 

           

 

 

 

 

           

 

MONTAGNE

 

          

Presque insensible à mon bonheur
Ma millénaire je sais ton cœur,
Aussi froid que le glacier,
Enflammé.

Déesse enneigée
Je m’abaisse à tes pieds
T’embrasse et te vénère
Toi, amie de la terre.

Mon corps sur toi oscille
Te caresse en des lignes
Et des courbes osées,
Sur les tiennes, inspirée.

Montagne ma maîtresse
Ton humble victime je suis,
Et te suis, consentante,
Tentée par toi, démente!

Semaine de bonheur
Et s’emballe mon cœur
Tes terrains inconnus
Me laissent le soir fourbue.

Loin est déjà ce temps
D’ivresse à tes côtés
Tout cet air inspiré
S’en va vers le néant

Mon cœur est essoufflé
Ressent ce manque profond
Toi mon bel horizon
Vient vite me chercher …

 

pour Le bonheur des mots "ARLETTE"

 * réedition pour ceux qui le connaissent déjà ..

 
  (image du net)

 

 

 

Mâchant, nullement, ses mots

Offrant, généreusement, son humour,

Narguant les cons du monde entier

Ironisant sur bien des thèmes

Qualifier Monique de rebelle

Uniquement … serait ne voir qu’un aspect d’elle,

Eunuque, si femme elle n’était, elle deviendrait ..

 

Monique rebelle, généreuse, entière, 

à l’humour décapant,

qui jamais les yeux ne se cachent :

 la vérité elle voit et elle dit  …..

 toute crue elle nous la sert …

sans chichis.

Monique l’unique :

toujours elle trouve la réplique :

point de phrases alambiquées

 mais deux, trois mots bien placés,

un peu d’humour, le tour est joué,

qu’elle nous laisse, tranquillement, savourer.

 

Pour ma chère Monique ...

et je n'oublie pas ma deuxième Monique fidèle.

 

Elles se reconnaîtront !

 

 

 

pour le défi d'hélène " TALONS AIGUILLES"

 je me suis amusée à inventer une petite histoire ...

Merci de me dire ce que vous en pensez ...

 

 

« LA BELLE AU BOIS DORMANT DES TEMPS MODERNES…

 L’AIGUILLE… FATALE …ETAIT ...

mais si seulement le mode d'emploi avait été livré avec ... »

 

Un chausse-pied il m’aurait fallu en ce jour : ça y est ma sœur était là  et je m’étais promis d’enfiler les chaussures qu’elle m’avait offertes, de superbes talons aiguilles, pour lui faire plaisir .

Certes elle verrait forcément que ces dernières étaient très bien entretenues… hum… pour ne pas dire « n’avaient jamais été portées » …

Mais l’important n’est-il pas de faire un geste qui fasse plaisir ?

J’attrapais le marchepied pour prendre la robe que je souhaitais.

Il me semblait vraiment avoir les deux pieds dans le même sabot si peu dégourdie j’étais à enfiler tout cela : une couverture et non une tenue qui me ressemble.

Gardant une attitude, qui, déjà, ne convenait plus à la tenue que je portais, mais, que diable, seule j’étais alors, je me  permis de faire un petit pied-de-nez à un gamin qui passait, en réponse au sien.

La voiture : quelle aventure ! arriver aux pédales : un scandale !

..ou plutôt .. en sandales.. oui je fis « horreur malheur ! » ce sacrilége de quitter mes talons aiguilles pendant le trajet pour enfiler mes chaussons douillets ..

Arrivée.

Oui..je suis arrivée à destination. Mais personne encore à l’horizon. Je suis heureuse de garder le plus longtemps possible mon confort … plutôt que faire le pied de grue dehors … ressemblant d’ailleurs fortement à cette dernière ainsi chaussée…

Mais voilà : ma sœur arriva. Normal me direz-vous ! et mes pieds je dû convertir , les supplier de bien vouloir à « à nouveau » consentir, de rentrer dans mes « petits souliers » .. oui oui dans le sens concret du terme car très serrée je me sentais ..

Un grand sourire affiché (et ruminant intérieurement : « P….. F….C…. Quelle idée d’avoir enfiler ces casses gueules ! » je rejoignais ma sœur et l’embrassais avec effusion (mes pieds aussi l’était mais je tentais de l’oublier).

Alors que je me dirigeais hautement chaussée avec ma petite robe en pied de poule, je sentais que l’atmosphère était teintée d’un je ne sais quoi de fantastique…

Cette maison  dans laquelle j’avais été conviée par ma sœur,  ce pied-à-terre qu’elle avait pris pour venir me voir me donnait des frissons….

Un piège se cachait-il derrière une porte ? je piétinais car peu habituée à mes échasses, enfilées pour l’occasion, jouant les casse-pieds de façon systématique...

…

Mon fantôme …. En talon aiguille ….. rôde toujours en cet endroit ..

Car il s’agit bien de lui et non de moi .. un talon coincé bêtement un jour me fit tomber … quand je disais que j’avais les deux pieds dans le même sabot .. c’est un pied dans la tombe qui m’attendait .. à l’auberge « bon pied bon œil »….

 

 

  PRECISIONS POUR COMPRENDRE LA FIN DU TEXTE :

 

L'histoire recommence .. ce qui était la maison de ma soeur dans le passé

devient  des années après l'incident (talon coincé qui cause une chute mortelle ) ,

 alors que je hante cet endroit depuis déjà un moment, 

 une auberge... à laquelle .. fatidique et drôle en même temps ... le destin ? on donne ce nom ... saugrenu ..."bon pied bon oeil" 

 là où mon fantôme rôde toujours ..

Le Café Thé - jeu n° 6 - "Belle marquise" (Le bourgeois gentilhomme)

Pour ce sixième jeu, je vous propose d'illustrer cette tirade de Monsieur Jourdain dans "le Bourgeois gentilhomme" de Molière par de jolis mots d'amour, un texte, un poème, une photo, un dessin, un collage, ce que vous voulez...

 

"Par ma foi ! il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien ; et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : "Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour", mais je voudrais que cela fût mis d'une manière élégante, que ce fut tourné gentiment."

 

PARTICIPATION LIBRE TOUJOURS POSSIBLE ALLEZ VOIR CHEZ ECUREUIL BLEU

 

 

 ♦  ♦  ♦  ♦ ♦  ♦  ♦  ♦  ♦  

 

 

 

Voici ma participation :

 

La vie chante

A celui

Que l’amour enchante

Mon univers

N’est fait que de vous

Mes hivers

Sans vous ne sont point doux

Ma mie, mon amour, mon trésor,

La vie ne vaut pas un pesant d’or 

Si  loin de moi vous vous trouvez

Vos yeux j’ai besoin d’explorer

Me trouver près de  vous est mon seul désir

Mon miroir s’éteint si seul je m’y mire

Vos yeux sont mon pain quotidien

Ma douce pitance, saisir vos mains …

 

 

 

 

 

Le Poète

 

 

 S’abandonner

Se donner
S’offrir

S’apitoyer
S’émouvoir
Sentir

Le poète sent
Poète il ressent
Ressent les sentiments
Retrace les événements

Il fait communion
Exprime sa rébellion
Confirme ce qui est
Ou démenti des faits

Le poète cherche
Poète à la quête
Des autres, de l’univers
Au-delà de ses vers

Tourmenté
Inquiet
Il veut examiner
Toute chose… et, sorcier…

Par la magie des mots
Il veut exorciser
Sa douleur, ses angoisses
Sur le bout de papier

 

 

 

VIVRE SANS AMOUR – défi Arlette.

  

 

AMOUR : BATEAU AUQUEL LE COEUR S'ANCRE

 

 

          

 

L’Amour tel un bateau

Subit bien des assauts

Les vagues sont coriaces

Déchaînées… elles s’effacent….

Dolentes, indolentes…

Acharnées, fugaces …

Tel amant et amante…

Elles laissent des traces

Pas seulement en surface…

 

Mon cœur, ancré à toi,

Ne peut se détacher …

Les abîmes se dessinent

Sans amour...

 Une vie qui s’écroule…

 

Mon être se dessèche

Amour mon eau … de vie…

A  mourir je te suis ….

 

et comme nous sommes la

saint Amour aujourd'hui

 j'en profite pour ajouter

ces timbres pour tous ceux qui croient en l'Amour

quel qu'il soit :

amour de son prochain, de son conjoint..: