• SST - Sauveteur Secouriste du Travail

     

    J'ai eu le plaisir d'effectuer la formation de 

    SST - Sauveteur Secouriste du Travail.

    Une formation très intéressante et UTILE ! 

     

    Je conseille à tout le monde de connaître ces gestes qui sauvent :

    - point de contention (blessure importante),

    - Tape dans le dos puis réanimation cardio-pulmonaire (étouffement),

    - défibrillation (arrêt cardiaque),

    - Mise rapide sous l'eau froide et alerte des secours (brulûre importante) ...

     

     

    La formation fut à 50 % théorique 50 % pratique.

    Une vraie interactivité entre les individus afin de prendre conscience des différentes situations qui peuvent se présenter à nous à tout moment et pour lesquelles, non formés, nous paniquerions et nous sentirions impuissants.

    Certes, je ne dis pas que la panique ne serait pas de mise face à un malaise, une crise cardiaque, un AVC, un  étouffement, une brûlure grave, un accident, des plaies ouvertes ... Mais le fait de connaître les gestes et de s'être exercé pour appréhender des situations aide à se sentir un tant soi peu apte et, le cas échéant, et faire ce qu'il faut, que ce soit au travail ou dans la vie quotidienne.

    Cette formation est à refaire tous les deux ans.

    Cela permet de prendre de plus en plus confiance en soi et en ses capacités, les connaissances étant, de ce fait, revues et renforcées au fil du temps...

     

     

     

     


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  • Thème choisit par Violette : LE VIN.

    Voici mes choix :

     - Jean Richepin - "Poivrot"

    - Charles Baudelaire - "Le Vin de l'Assassin" - de son recueil "Les fleurs du mal" - 

     ça change de "l'Albatros" que, tous, je pense, nous avons dû réciter dans notre jeunesse ! 

    Poivrot

    Jean Richepain (mais non le pain des pauvres ! et il f'rait bien d'en manger un peu, du pain, pour éponger un peu tout ce vin !)

    Eh ben ! oui, j’ suis bu. Et puis, quoi ?
    Que qu’ vous m’voulez, messieurs d’la rousse ?
    Est-ç’ que vous n’aimez pas comm’ moi
    Àvous rincer la gargarousse ?

    Voyez-vous, frangins, eh ! sergots,
    Faut êt’ bon pour l’espèce humaine.
    D’vant l’ pivois les homm’s sont égaux.
    D’ailleurs j’ai massé tout’ la s’maine.

    (Tu sais, j’ dis ça à ton copain,
    Pa’ç’que j’vois qu’ c’est un gonç’ qui boude.
    Mais entre nous, mon vieux lapin,
    J’ai jamais massé qu’à l’ver l’coude.)

    Après six jours entiers d’turbin,
    J’ me sentais la gueule un peu sale.
    Vrai, j’avais besoin d’ prend’ un bain ;
    Seul’ment j’l’ai pris par l’amygdale.

    J’ sais ben c’ que vous m’ dit’s : qu’il est tard,
    Que j’ baloche et que j’ vagabonde.
    Mais j’ suis tranquill’ j’ fais pas d’pétard.
    Et j’ crois qu’ la rue est à tout l’ monde.

    Les pant’s sont couchés dans leurs pieux,
    Par conséquent je n’ gên’ personne.
    Laissez-moi donc ! j’ suis un pauv’ vieux.
    Où qu’ vous m’emm’nez, messieurs d’la sonne ?

    Quoi ? vrai! vous allez m’ ramasser ?
    Ah ! c’est muf! Mais quoi qu’on y gagne !
    J’m’en vas vous empêcher d’pioncer.
    J’ ronfle comme un’ toupi’ d’All’magne.

    Jean Richepin, La chanson des gueux, 1881

     

    Le Vin de l’Assassin

    Charles Baudelaire (Bat de l'air ...? Bat sa femme ? Loin du bat...ifolage...  à cette dernière .. en ... HUM ..Hommage ... Un poème sur son Bafouage ... Point de balivernes... Devenir scélérat plutôt que supporter ce poids ....son!....

    Ah ! l'a .. mour ... HUM ...)

     

    Ma femme est morte, je suis libre !
    Je puis donc boire tout mon soûl.
    Lorsque je rentrais sans un sou,
    Ses cris me déchiraient la fibre.

    Autant qu’un roi je suis heureux ;
    L’air est pur, le ciel admirable…
    Nous avions un été semblable
    Lorsque j’en devins amoureux !

    L’horrible soif qui me déchire
    Aurait besoin pour s’assouvir
    D’autant de vin qu’en peut tenir
    Son tombeau ; – ce n’est pas peu dire :

    Je l’ai jetée au fond d’un puits,
    Et j’ai même poussé sur elle
    Tous les pavés de la margelle.
    – Je l’oublierai si je le puis !

    Au nom des serments de tendresse,
    Dont rien ne peut nous délier,
    Et pour nous réconcilier
    Comme au beau temps de notre ivresse,

    J’implorai d’elle un rendez-vous,
    Le soir, sur une route obscure.
    Elle y vint ! – folle créature !
    Nous sommes tous plus ou moins fous !

    Elle était encore jolie,
    Quoique bien fatiguée ! et moi,
    Je l’aimais trop ! voilà pourquoi
    Je lui dis : Sors de cette vie !

    Nul ne peut me comprendre. Un seul
    Parmi ces ivrognes stupides
    Songea-t-il dans ses nuits morbides
    À faire du vin un linceul ?

    Cette crapule invulnérable
    Comme les machines de fer
    Jamais, ni l’été ni l’hiver,
    N’a connu l’amour véritable,

    Avec ses noirs enchantements,
    Son cortège infernal d’alarmes,
    Ses fioles de poison, ses larmes,
    Ses bruits de chaîne et d’ossements !

    – Me voilà libre et solitaire !
    Je serai ce soir ivre mort ;
    Alors, sans peur et sans remord,
    Je me coucherai sur la terre,

    Et je dormirai comme un chien !
    Le chariot aux lourdes roues
    Chargé de pierres et de boues,
    Le wagon enragé peut bien

    Écraser ma tête coupable
    Ou me couper par le milieu,
    Je m’en moque comme de Dieu,
    Du Diable ou de la Sainte Table !

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857


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  • Pour lydie ce mardi, un poème connu sur la mer... thème proposé par Covix.

    J'ai beaucoup aimé un poème de Victor Hugo...

    Dont je ne mettrai ici que le début car très long...

    Et ensuite un auteur moins connu ... je le découvre avec le poème qui suivra le premier...

     

    Soirée en mer

    Victor Hugo

    Près du pêcheur qui ruisselle,
    Quand tous deux, au jour baissant,
    Nous errons dans la nacelle,
    Laissant chanter l’homme frêle
    Et gémir le flot puissant ;

    Sous l’abri que font les voiles
    Lorsque nous nous asseyons,
    Dans cette ombre où tu te voiles
    Quand ton regard aux étoiles
    Semble cueillir des rayons ;

    Quand tous deux nous croyons lire
    Ce que la nature écrit,
    Réponds, ô toi que j’admire,
    D’ où vient que mon cœur soupire ?
    D’ où vient que ton front sourit ?

    Dis ? d’où vient qu’à chaque lame,
    Comme une coupe de fiel,
    La pensée emplit mon âme ?
    C’est que moi je vois la rame
    Tandis que tu vois le ciel !

    C’est que je vois les flots sombres,
    Toi, les astres enchantés !
    C’est que, perdu dans leurs nombres,
    Hélas, je compte les ombres
    Quand tu comptes les clartés ! [ suite ...

    Sardines à l’huile

    Georges Fourest

    Dans leur cercueil de fer-blanc
    plein d’huile au puant relent
    marinent décapités
    ces petits corps argentés
    pareils aux guillotinés
    là-bas au champ des navets !
    Elles ont vu les mers, les
    côtes grises de Thulé,
    sous les brumes argentées
    la Mer du Nord enchantée…
    Maintenant dans le fer-blanc
    et l’huile au puant relent
    de toxiques restaurants
    les servent à leurs clients !
    Mais loin derrière la nue
    leur pauvre âmette ingénue
    dit sa muette chanson
    au Paradis-des-poissons,
    une mer fraîche et lunaire
    pâle comme un poitrinaire,
    la Mer de Sérénité
    aux longs reflets argentés
    où durant l’éternité,
    sans plus craindre jamais les
    cormorans et les filets,
    après leur mort nageront
    tous les bons petits poissons !…

    Sans voix, sans mains, sans genoux
    sardines, priez pour nous !…

    Georges Fourest (1867-1945)


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